La pouzzolane gros calibre recouvre les drains pour éviter le colmatage.

C’est sous la neige que nous avons commencé à mettre le gravier et la pouzzolane sur les drains.

Les courageux du Samedi matin.

J’ai réajusté le geotextile intérieur et je commence à poser des sacs et à positionner les tuyaux micro-perforés pour les bulles.

Tout seul ça fait vite mal au dos

Puis mon père vient m’aider à relier les drains.

Après plusieurs jours de recherches j’ai enfin trouvé une gravière qui a pu me fournir du gravier de rivière roulé bien lavé.
Cette gravière « Granulat Vincent » se trouve à côté de Lons le Saunier exploitée par la société HOLCIM.
Leur gravier est de qualité, rien a voir avec le gravier précédent qui ne respectait pas la granulométrie, qui n’était même pas rincé et qui contenait beaucoup d’éclats.
Celui-ci trouble à peine l’eau d’un seau quand il est immergé tandis qu’avec l’autre on ne voyait plus le fond.

Ce lundi on m’a donc livré 25 tonnes devant la maison.

J’en profite pour faire des sacs

Comme l’eau est haut-dessus des paliers et qu’elle est très froide, il n’est pas facile d’aménager la digue de sacs. Je décide donc d’utiliser la pompe pour vider les paliers et plutôt que d’envoyer ça à l’égout je finis de rincer le gravier avec tous ces m3 d’eau.

Résultat.

Entre temps j’ai aussi commandé 1 m3 de grosse pouzzolane brute en 80 – 140 je là poserais autour des drains pour coloniser en bactéries et la taille de ces pierres fera qu’il y’a aura toujours un vide entre le drain et le gravier.

J’en profite pour la laver aussi.

Il pleut pas mal en ce moment et l’eau monte assez rapidement.
Après avoir commandé de la pouzzolane j’ai mis un géotextile pour protéger la bâche du substrat qui viendra dessus.

Je n’ais par contre toujours pas trouvé un autre gravier roulé de rivière ou un moyen rapide et efficace de le tamiser et le laver.

Si l’eau monte encore comme ça je l’utiliserais pour laver le gravier car c’est de l’eau qui ne coûte rien.

Après deux jours de pluie.

Quand le gravier a été livré malheureusement il ne correspondait pas à mes attentes.
Déjà il n’était pas lavé et la granulométrie n’était pas respectée dans le sens où il y a quasiment du sable avec. Le tout avec des éclats qui pourraient percer la bâche.

J’ai donc décidé d’utiliser ces 9 tonnes pour les mettre autour de la piscine en attendant de trouver mieux.

A 5 nous avons mis 2 heures

Je relie un tuyau d’arrosage, un tuyau micro perforé et je leste avec quelques cailloux.
A terme ça sera sous les graviers.

Ayant reçu les tuyaux souples je me suis dit qu’il était temps de vérifier le fonctionnement de la pompe.

Au lieu de faire un local technique à l’extérieur, je préférerais creuser une tranchée de la piscine au garage.
Bien qu’elle soit auto-amorçante, le niveau d’eau étant beaucoup plus bas que la pompe je ne m’attends pas à ce qu’elle s’amorce toute seule.
Je remplis les tuyaux avec le jet d’eau ainsi que la pompe elle-même en enlevant le capot transparent.

Au bout de plusieurs tentatives l’amorçage se fait.

Attention de ne pas mettre la main sur le côté du tuyau qui aspire ou dans un pli de la bâche car la force d’aspiration est énorme.

Le débit est au rendez-vous. Je sais maintenant que le brassage sera suffisant.

Il faudra, quand le niveau sera à son maximum, que je reteste la validité de la solution de la tranchée car étant donné que le filtrage s’arrêtera le soir, si la pompe ne se réamorce pas toute seule il faudra la mettre sous le niveau d’eau et donc pas dans le garage.

Maintenant que la zone de baignade est pratiquement remplie et que la bâche s’est positionnée, il n’est pas nécessaire de se ruiner avec des M3 d’eau. Je relie donc les chéneaux en utilisant le géotextile, qui protégeait la bâche à sa livraison, pour filtrer les pollutions et saletés venant du toît.

C’est avec étonnement que j’ai découvert le premier locataire de la piscine.